Fashion History: La combinaison

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis devenue une inconditionnelle des combinaisons. Simple et chic, on peut les accessoiriser à l’infinie, tout ce que j’aime. J’ai donc eu envie de remonter et raconter la fashion history d’une de mes pièces favorites. Personnellement je ne pensais pas que notre must have du moment était au départ un sous vêtement féminin que les femmes portaient sous leurs robes. Fait de tissue doux, soie, satin ou encore coton, elle permettait aux femmes un confort absolue sous leurs robes, connaissent plusieurs formes pour s’adapter aux différentes coupes. Il faut savoir aussi que ces premiers sous vêtement était banc, un peu informes dans des tissus beaucoup moins nobles que ceux que j’ai cité précédemment. Ce n’est qu’au fils des années et de fashion news qui apparaissent, qu’elles se font de plus en plus ouvragés, avec de la dentelles et deviennent des pièces de mode, malgré le fait qu’elles se portent sous d’autres habits.Elles se transforment de plus en plus en lingerie, délaissant la couleur blanche pour des teintes plus acidulés. Très à la mode des années 1920 à 1950 avant d’être délaissée par de nouvelles formes de sous-vêtements, arrivant après-guerre.

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La seconde guerre mondiale ayant frappé le monde et les femmes devant prendre la place des hommes dans les usines, pour plus de pratique, reprennent le bleu de travail des ouvriers partis à la guerre. Le bleu de travail se généralisera à la fin du XIXème siècle. La révolution industrielle le rend populaire. C’est ce fameux bleu de travail qui deviendra petit à petit la magnifique combinaison qui trône dans vos dressing. Au départ il ne s’agissait que d’une longue blouse avec une ceinture qui avait de large poches pour éviter aux ouvriers de se salir. Cela devait être un habit facile d’usage, confortable et solide. Outre Atlantique c’est le jeans qui se démocratise et devient les combinaison de travail des ouvrier américain.

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Le bleu de travail colle à l’image de l’usine et des ouvriers, mais ces derniers s’en défont quand ils sortent du travail, certains commence à l’utiliser à d’autre fins. Prise d’assaut par les astronautes, idoles des nouvelles générations, qui paradent avec leurs combinaisons de travail ou les couturiers comme François Girbaud ou Marithé la transforme en vêtement de tous les jours pour les classes aisées.
C’est Yves Saint Laurent qui le premier la rend élégante et légère en 1968 en l’adapter aux femmes modernes. Nous pouvons donc rendre hommage et dire un grand merci au Grand Monsieur de la Mode pour ce coup d génie. Elle rejoint alors le Smoking ou la Saharienne comme pièce de légende. C’est à ce moment là que sa popularité augmente et qu’elle commence à devenir une pièce incontournable pour les femmes aimant la mode, la simplicité et l’élégance et devient le symbole de la femme moderne.

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Yves Saint Laurent

 

C’est une pièce qui sait évoluer aux fils des années, pendant le règne du Disco, elle devient le symbole des nouvelles idoles et de l’excentricité. Nous pouvons en voir de couleurs flashy, des pattes d’éléphant surdimensionnées ou encore fortement accessoirisé comme le fait si bien notre madone préféré Madonna !

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Les années 2000 marque le renouveau de cette fameuse pièce dans le vestiaire féminin. Les créateurs valorisent son élégance et son confort. Se sont les grandes maisons comme Pucci, Gucci ou encore Stella Mc Cartney qui la rendent de plus en plus populaire, la transformant entre autre en la nouvelle petite robe noire.

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Gucci

 

Ce que nous pouvons retenir c’est qu’elle soit bustier, à manches longues ou courtes, bicolore ou pas, qu’elle fasse habillé ou décontracté la combinaison reste et restera un must have incontournable à avoir absolument dans son dressing. C’est une pièce qui à su évoluer depuis des années pour devenir la pièce phare des dressings du XXIème siècle, sachant en plus de ça s’adapter aux différentes morphologies (petit point bonus).

Personnellement, après mûre réflexion j’ai investi (oui j’en parle comme si ma vie en dépendait) dans deux combinaisons, relativement différentes pour me permettre plusieurs looks différents.

La première que j’ai trouvé chez Vero Moda a une coupe un peu classique. Le fait qu’elle soit unie bleu marine me permet de beaucoup plus l’accessoirisé que l’autre, pour obtenir un look plus décontract. Bon, étant FAN FAN FAN des accessoires, j’en profite donc sur ce genre de tenue. Ceinture, coiffe indienne, rien n’est trop beau pour habiller ma petite combi adoré. Je vous ai déjà présenté la seconde.

En espérant que maintenant vous êtes incollable sur l’histoire de la combinaison et que vous allez soit sauter le pas et acheter votre première, soit investir une nouvelle fois dans une des ces petites merveilles !

Combinaison: Vero Moda ; Ceinture: Pimkie ; Coiffe: Fripe ; Chaussures: La Halle aux Chaussures

 

 

15 commentaires sur “Fashion History: La combinaison

  1. Ca fait très fée seventies c’est superbe et j aime d’autant plus car tu as fait un bel historique de cette pièce du dressing c’est vraiment fabuleux.
    j ‘aime beaucoup la manière dont tu la mise en valeur c’est très rétrop mais tellement chic , je dirait même hippie chic!! très bel article avec une belle photo en guise de point final tu es très belle en tout cas!!

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  2. Très beau portrait! Les combinaisons reviennent en effet à la mode, c’est tellement pratique je trouve, ça a un espèce de côté « pyjama » confortable qui rappelle un peu l’enfance… C’est en tout cas ce que je ressent lorsque j’en vois une. j’aime assez les combi sans bretelles pour l’été, c’est classe, on est très à l’aise dedans!

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  3. Ton article m’a vraiment touché, non seulement des recherches bien fait et illustré, l’histoire des femmes et de leurs vêtements. Comme quoi des grands changements viennent souvent en temps de crises.
    Mais aussi la photo prise par maman – j’adore – c’est tellement ça la vie!
    Bien joué et bonne continuation !

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      1. Je pense que le succès est ailleurs et dans un sens tu a un succès avec ton article. Ce ne sont pas des nombres de « Likes » qui comptent, mais la qualité de l’échange je pense.

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