Petit Bongo!

Mon article d’aujourd’hui va être différent de ceux que j’ai l’habitude de vous poster ici.
Depuis quelques temps, j’ai envie de partager autre chose que ma passion pour la mode avec vous : mes convictions et les causes que je défends. Le premier sujet qu’il m’a été important de soutenir fut celui des violences faites aux femmes.
Mais nous ne parlerons pas de femmes aujourd’hui, ni même de moi, mais de nos petits compagnons.

2021 signe tristement un nouveau record, presque 17 000 animaux furent abandonnés, 7% de plus que l’ancien record enregistré en 2019 … Cela n’est pas prêt de s’arrêter. La SPA tire d’ailleurs la sonnette d’alarme, mais rien n’y fait.

Bongo aurait pu ne pas vivre ça … mais il l’a vécu …
Je vais donc-vous conter son histoire. Un conte de fée moderne digne de Disney, qui a mal débuté, mais qui, heureusement, a une belle fin. 

Il était une fois en France, Wendy et Juan voulant fonder une famille. Leur rêve : adopter un petit chien, un petit Bongo. Un petit être à qui donner autant d’amour qu’ils en ont l’un pour l’autre. 
Adopter leur semblait une bonne idée, pourquoi acheter un chien dans un élevage, alors que tellement d’animaux sont abandonnés tous les ans ?  

Après moultes tentatives compliquées à la SPA, Wendy et Juan débutèrent des recherches sur Le Bon Coin, mais toujours rien. Impossible de trouver la perle rare qui ferait battre leur cœur à l’unisson. En effet, malgré leur grand duplex, Wendy et Juan ne pouvaient pas se résoudre à adopter un gros chien … 

C’est là, après plusieurs semaines, qu’une annonce leur apporta sourire et joie. Un petit Beagle nommé Junior cherchait une nouvelle famille non loin de Castres. Ne pouvant s’en occuper convenablement, le propriétaire souhaitait le donner à une famille aimante qui pourrait s’en occuper comme il le mérite. Ni une ni deux, venant de Toulouse, Juan et Wendy décidèrent de louer une voiture et de foncer tel Buzz l’éclair, adopter Junior, qui, après cette belle rencontre, deviendra notre Bongo. Ce qui devait être un des plus beaux jours de leur vie, devînt une drôle de surprise. Un rendez-vous sur un parking abandonné, une voiture bizarre arrivant après plusieurs minutes d’attente interminables, et surtout de fausses informations. Bongo était plus grand et âgé que prévu. Sur sa fiche d’identité, il s’appelait Newton. Beaucoup d’explications approximatives… et malgré tout, impossible de repartir sans lui. Ce fut un véritable coup de foudre entre eux. Sa petite bouille de dessin animé fit battre leur cœur très fort. Wendy et Juan venaient de devenir parents : ils le sentaient. Cet homme étrange sortant d’une voiture tout aussi étrange leur jeta le formulaire d’adoption, les papiers d’identités, expliqua qu’il était trop turbulent pour lui et disparut dans le brouillard. Une belle aventure commençait, mais ça, c’est ce qu’ils pensaient. Ils s’aperçurent bien vite de l’état dans lequel leur jeune Bongo était. Après plusieurs mois de questions et d’examens, ils découvrirent que Bongo avait une méchante infection à l’oreille. Petit chien avec beaucoup de traumatismes, de cauchemars hantant ses nuits, beaucoup de pleurs et toute une éducation à refaire. Après quelques nouvelles de son ancien propriétaire et beaucoup d’interrogations puis de questionnements avec le vétérinaire, ils apprirent que Bongo avait eu plusieurs vies avant d’arriver dans sa nouvelle famille. Trop de vies …

Trois prénoms, trois, avant de devenir officiellement Bongo. Des gens qui n’arrivaient pas à s’en occuper, qui ne supportaient pas son énergie, des gens qui souhaitaient posséder une petite peluche bien gentille, mais qui se heurtaient bien vite à la réalité. Des êtres si vils, qu’ils considèrent l’animal comme une possession et non comme un membre de la famille. Des gens qui usent de violence et d’agressivité face aux animaux car ces mignonnes petites peluches qui font jolies sur Instagram sont en réalité des êtres bien vivants qui ont besoin d’attention.
Trop sans doute, car Bongo, à seulement 4 ans, a déjà vécu trois abandons de trois familles sans scrupule. 

Mais certaines histoires finissent bien et c’est le cas de la sienne. Après seulement un an auprès de ses nouveaux parents, Bongo n’est plus le même. Sa petite bouille de dessin animé n’est plus du tout triste, ses peurs et ses traumatismes sont toujours là, mais petit à petit, grâce à ses parents aimants, Bongo reprend le dessus et les laisse derrière lui. Aujourd’hui Bongo vit dans une famille qui l’aime d’un véritable amour. Quatre balades quotidiennes, beaucoup de jouets et de courses poursuites avec papa dans les rues, de gros dodos aux pieds de maman et tellement d’autres bons moments. 

Il comprend trois langues, l’espagnol, le français et l’anglais, c’est bien plus que la plupart des gens que je côtoie, ses manières au restaurant sont irréprochables et quand ses parents sont au travail ses siestes sont si chouette sur le lit douillet familial. Mais une des choses qu’il préfère, c’est être invité aux soirées et aux fêtes des copains de maman et papa, après tout, ce n’est plus un enfant maintenant, c’est presque un ado. Maintenant c’est Party Night Fever tous les samedis soirs. 

Malheureusement, si l’histoire de Bongo finit bien, ce n’est pas le cas pour tous les animaux abandonnés. Il est peut-être temps de prendre conscience de la bêtise humaine. Des choses doivent être mises en place. 

J’ai pour ma part la chance de connaitre pleins d’Happy Ending pour nos petits compagnons dans mon entourage, mais au-delà des frontières de ma personne, combien seront seuls et abandonnés pour toujours sans trouver le réconfort d’un foyer. D’où mon envie de mettre en lumière cette abomination qu’est l’abandon animalier. 

Alors je vous le demande à tous, ne nous ébahissons pas devant La Belle et le Clochard ou ne pleurons plus en lisant des témoignages comme celui de Bongo. Prenons juste une bonne fois pour toute conscience des choses. Avoir un animal, c’est comme avoir un enfant, c’est une responsabilité à vie. Alors faisons front ensemble pour lutter pour les causes qui nous tiennent à cœur comme celle-ci.



Je voulais remercier Bongo, notre petite star d’un jour, ses parents, Wendy et Juan.
Merci à BarthPhotographie pour ces jolie photos.
Et merci à Mathilde pour la correction.

10 commentaires sur “Petit Bongo!

  1. Ça me rend triste et ça me fait beaucoup de mal de voir des animaux malheureux.
    Effectivement, les gens voient juste certains aspects avec les animaux et n’assument pas en se rendant compte qu’il faut beaucoup de temps et d’énergie pour s’en occuper.
    C’est bien de vouloir accueillir un animal, mais il faut éviter si au final c’est juste pour ne pas assumer et le rendre malheureux ou l’abandonner.

    Aimé par 1 personne

      1. Au fait, si tu as besoin d’aide pour les corrections de tes articles, je peux t’aider. 🙂
        J’ai des petites lacunes dans certains domaines précis de l’écriture (que j’arrive à contourner dans mes textes en écrivant mes phrases autrement si je ne suis pas certain qu’un mot s’accorde ou pas) mais je suis très fort en orthographe et je repère quasiment toujours les fautes. ^^

        Aimé par 1 personne

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